Livia Alessandrini

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Icaro - CYRIL BERTHAULT-JACQUIER - Bruxelles 2007

Ajouté le 10 janv. 2005

Ma maison n’était plus la même. Les meubles étaient différents. Je m’éveillais à une ville inconnue. Il n’y avait pas un bruit. J’ai regardé par les fenêtres, je ne vis personne. Sur une petite table de cuisine, il y avait un panier de figues, une bouteille de lait et du pain. Dans le salon, un livre d’un auteur japonais que je ne connaissais pas.

Je suis sortie sur le pas de la porte. C’était une ville blanche, un village serait plus juste, construit sur une colline. Il n’y avait pas de voitures. Les ruelles semblaient terriblement sinueuses. Il faisait beau, le soleil très en haut chauffait la pierre. A quelle saison étions-nous ? A quel continent respirait-on ? Je n’étais pas inquiète, j’étais simplement curieuse.

J’ai fait le tour de ma nouvelle demeure. Elle était modeste mais confortable. Je me suis refusée à toute question.

A l’arrière, se trouvait une grande pièce bien éclairée. J’y ai retrouvé mon vieux chevalet, mes pinceaux et mes brosses, des châssis et quelques pigments. Je n’avais à ce moment là pas l’envie de peindre. Qu’aurai-je pu esquisser sur la toile ? Les rêves sont difficiles à transcrire et de plus je ne rêvais pas puisque j’étais en vie.

J’ai passé là plusieurs jours à lire le livre de l’auteur japonais sans oser sortir de peur de me perdre. Le soir, je prenais mon repas devant la maison, je regardais les étoiles et le ciel, cherchais un indice jusqu’à ce que le sommeil me tombe dessus.

Au lendemain matin du quatrième jour, je me suis décidée à comprendre. Je suis allée dans l’atelier, me suis munie d’une large brosse et d’un pot de peinture rouge. A chaque cent pas, je traçais une croix qui m’aiderait à retrouver mon chemin.

J’ai aperçu d’autres femmes aux fenêtres des maisons. Toutes me saluèrent en souriant. Je n’ai pas entendu le son de leur voix. J’ai continué ma route, grimpant de ci de là, laissant au hasard le choix de mes pas. A un moment, j’eus l’impression, alors que le soleil était à son zénith, que jamais je ne parviendrai en haut de la colline. Pourtant l’air était de plus en plus frais, une brise marine aux senteurs d’héliotrope et de cédrat caressait mon cou.

A la deux cent troisième croix, j’étais arrivée au sommet. C’était une île. La mer s’étendait à perte de vue, belle surface lisse où l’horizon se conjugue avec le ciel. Je me suis assise en contemplant l’infini. J’ai laissé aller les larmes sans songer à les retenir. J’étais sereine et heureuse.

Je suis redescendue en gambadant et en fredonnant une vielle chanson italienne de mon enfance. Sur la table de cuisine, un panier plein m’attendait. J’ai mangé une figue, bu du lait et suis allée dans l’atelier.

J’ai peint toute la nuit, comme une folle, absente de moi-même, mélangeant les couches de couleurs et les glacis.

A l’aube, le portrait d’Icare était terminé. Il avait les ailes brisées.



Cyril Berthault-Jacquier, Bruxelles, Octobre 2007.

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Percorsi - CECILIA RIBALDI - Roma 2000

Ajouté le 10 janv. 2005

Percorsi
di Cecilia Ribaldi


Su una ruvida superficie di terra e di sassi Livia Alessandrini, con incredibile energia, affronta la sua lotta per la creazione, e affonda il pennello tra le asperità della materia, cercando il suo duende.
Dal surrealismo eredita il superamento della scissione critica tra il sogno e la realtà, e con una grande onda emotiva proietta sullo schermo del quadro il suo mondo interiore.
Dall'eterno confronto dialettico di cultura e natura, fisicità e razionalità, scaturiscono le sue immagini di sogni e di incubi, di passioni e ossessioni.
Attraverso le chine, fino ai suoi ultimi grandi quadri materici, si percorre nelle sue opere un itinerario coerente e ricco di fascino.
Dalla caduta di Lucifero sulla terra, ha inizio il cammino dell'uomo che tenta di liberarsi dal vincolo terreno e di ascendere al cielo. Durante la sua vita apprende il linguaggio per comunicare, impara a costruire città, istituisce riti religiosi e codici di comportamento, ma il percorso di risalita è arduo, elevatissimo è il rischio di perdersi in una foresta incantata o in un labirinto. Il tempo scandisce il ritmo, il vino suscita ebbrezza e le passioni sono in agguato, Dafne preferisce essere trasformata in alloro, tornare natura, piuttosto che essere frantumata da un'oscura forza divina.
Ma la vita senza passione è solo una rappresentazione di maschere senza vita.
Evviva allora la passionalità del matador e la leggerezza del vento che gonfia una sinfonia di vele.
Ma quale mistero nasconde la presenza di uova nei suoi quadri?
L'uovo è un simbolo universale di energia vitale nel quale la vita è espressa in potenza ma anche immagine e modello di totalità.
Come il monolite del film di Kubrick 2001 Odissea nello spazio, l'uovo è presente in ogni fase della vita come ricordo e risposta alla primordiale domanda di conoscenza, la ricerca dell'elemento di origine, e allo stesso tempo come potenzialità di conoscenze da scoprire o forse da recuperare nella memoria.
Il quadro più misterioso è Toros, dove un gruppo minaccioso di tori circondato da uova ci volge le spalle in attesa di un evento.
La pittura di Livia Alessandrini è tutto questo,un percorso onirico nella storia dell'uomo , realizzata con una pittura fortemente materica o attraverso una raffinata tecnica trasforma tutto quello che tocca in pietra.
Gli elementi con i quali costruisce i sui discorsi sono i simboli universali dell'inconscio e la scelta di determinati temi:
La Spagna, luogo mitico di forti passioni, di una vitalità sanguigna ed estrema, dove il binomio amore e morte trova il terreno più favorevole nella forma rituale dello scontro fisico dell'uomo con il toro; il duende, che raggiunge i suoi accenti più impressionanti nella corrida perchè "il torero morso dal duende dà una lezione di musica pitagorica e fa dimenticare che sta costantemente buttando il cuore sulle corna... non si tratta di capacità, ma di autentico stile vivo; cioè di sangue; di cultura antichissima, e al tempo stesso, di creazione in atto" (Garcia Lorca, Teoria e gioco del duende); le architetture, spesso uniche tracce del passaggio dell'uomo e della presenza di una storia, palcoscenico di un'esistenza vissuta in sordina e zavorra alla liberazione dell'istinto.
Poi il teatro, metafora della vita, in un eterno scambio di realtà e finzione; infine la barca, simbolo della traversata della vita, del passaggio effimero dell'anima sulla terra, inizio e fine del viaggio.

Roma 2000

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Le silence du temps - CHETRO DE CAROLIS - Roma 2003

Ajouté le 10 janv. 2005

Le silence du temps ^


Vous regardez les dernières toiles de Livia Alessandrini et ce qui les rend si reconnaissables et qui vous frappe en premier c'est sa technique originale (résultat d'années de recherche et de perfectionnement). Celle-ci se caractérise par la consistance de la matière, longuement travaillée, où se pose "un méticuleux et attentif dessin pictural au pinceau ou à la spatule pour faire sortir les ombres et les formes", comme elle le dit elle-même. Mais chez Livia Alessandrini la forme et la matière sont indissociables, l'une paraissant l'intérieur de l'autre. Voilà ce qui vous arrive lorsque vous cherchez à vous concentrer sur la forme: c'est tout d'abord le silence. Un silence vous enveloppe, profond, absolu, et lentement vous vous plongez dans les éléments, les éléments froids, et vous participez avec l'eau, surtout, et avec la pierre ; et la matière, 'bachelardiennement', provoque en vous la rêverie. Tout à coup, vous voyez le sens d'une peinture qui creuse le fond de l'être, qui saisit les moments les plus élevés de la conscience humaine, les instants rares où le côté divin de l'homme et son extrême fragilité se touchent et où l'homme même - le peintre, le personnage représenté et vous-mêmes qui observez - en a une révélation. Et vous vous perdez alors dans les labyrinthes des symboles, de la matière et de vos réflexions qu'ils ont provoquées. Cet homme, élaborant tout seul les labyrinthes dans lesquels il va sans doute se perdre, vous reflète, précairement suspendus au fil du dédale de vos constructions mentales, sur un fond de dense matière cérébrale. La puissance et la fragilité coïncident. C'est le temps qui fait la différence. Il s'abîme dans la série des Seigneurs du temps, créant des profondeurs physiques et métaphysiques vertigineuses qui vous absorbent complètement. Ou bien il se manifeste ironiquement par les ruines des superbes architectures humaines, encore labyrinthiques, un peu borgésiennes, et de l'homme qui s'y est incorporé de manière symbiotique (l'homme cherche en vain à s'opposer au temps par une prolificité d'œufs flottants, volants, surtout désacralisants, qui ne peuvent que couler d'eux-mêmes, irrémédiablement, dans le vertige temporel). Mais il y a aussi le temps de la mémoire qui imprègne la série des Archéologies, où dans la coexistence d'éléments architecturaux gréco-romains, orientaux, mais aussi nordiques, se révèlent des fragments autobiographiques d'un peintre à la culture si composite (ayant vécu au Liban, en Grèce, en France, en Espagne, en Italie et évidemment en Suisse, à Berne, à Montreux, où sa famille, creuset de sangs divers, se réunissait toujours).
Tout cela n'est que suggéré, jamais tapageusement exhibé; Livia Alessandrini laisse la possibilité de lectures personnelles, de diverses interprétations de son œuvre.


Chetro De Carolis - Roma 2003

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Melodies de silence et de sable - MIREILLE SCHNORF-Montreux2004

Ajouté le 10 janv. 2005

Toiles de Livia Alessandrini au Temple Saint Vincent de Montreux ^


Artiste cosmopolite, Livia Alessandrini s'est installée à Villeneuve, venant de Rome, et a exposé à Vevey et Montreux. Les toiles présentées à Saint Vincent s'harmonisent particulièrement bien, par leur tons grisés et ocre, avec les vieilles pierres. Le rêve, les symboles et les tropismes spirituels ont une part essentielle dans son œuvre.
Le thème de la ville onirique, orientale et antique suggère la succession des civilisations par stratification entre des murs ébréchés. Les coupoles, minarets et colonnades grecques se profilent dans un souvenir grisé et ocre. Variante médiévale de Babel, une ville en colimaçon, dresse ses tours et ses murailles aux béances endormies, puis dans une autre toile, sombre dans des flots tumultueux au son d'un violoncelle. On songe à la " cathédrale engloutie " de Debussy, à la ville d'Ys ou à quelque rêverie borgésienne.
L'archéologie des civilisations ou de la mémoire humaine fascine aussi l'artiste qui traite, par une matière composite de sables et de pigments, certaines de ses toiles comme des parchemins ou des fragments de murs. S'y esquissent le visage à demi-effacé et les doits d'une flûtiste, une violoniste flottant dans une nébulosité irisée. Deux antiques statues mutilées renouent un dialogue millénaire et à l'extrême pointe d'une corniche, la " Sagesse orientale " est coiffée de lumière.
En écho à l'orgue jouée chaque semaine, une ville, labyrinthe de claviers en escaliers et de murailles de tuyaux, résonne sous les doigts du musicien. Le labyrinthe mythique apparaît aussi, taillé par l'homme pour se perdre indéfiniment. L'œuvre grave et silencieuse de Livia Alessandrini invite au voyage intérieur, dans le dédale des rituels et des mémoires incertaines.

Mireille Schnorf

(LA PRESSE RIVIERA- 27 juillet 2004

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Alessandrini e Quistello tra passioni e ricordi - CRISTINA DEL PIANO- Mantova 2000

Ajouté le 10 janv. 2005

Alessandrini e Quistello tra passioni e ricordi

Terra, sassi e miti per raccontare la vita, il sogno e il volto di mille paesi. Livia Alessandrini con i suoi quadri materici, dà voce al suo mondo interiore e riesce ad esprimere passionalità e coinvolgimento pur non usando quasi i colori. I suoi grigi, il nero e il bianco infatti hanno in sé una forza ed una vitalità rara. “Portami un fiore a Quistello” le aveva detto il padre in punto di morte: Lei é tornata con i suoi quadri, “fiori” per lui preziosissimi, e ora in mostra nelle sale della Pinacoteca.
Figlia dell’ambasciatore Adolfo, che ancora oggi a Quistello ricordano tutti, Livia Alessandrini é vissuta spostandosi da Beirut ad Atene passando per Parigi, Madrid e altri paesi per fermarsi poi a Roma dove vive tutt’ora. Proprio gli scorci, i profumi e le atmosfere delle città dove ha trascorso momenti diversi di vita hanno trovato spazio nelle sue opere. A Quistello l’artista ha riunito sessanta lavori tra dipinti e disegni che racccontano molto della sua carriera (in mostra fino al sedici luglio). Ci sono i temi fondamentali : L’uovo, simbolo universale di vita, il torero che sfida il destino, il teatro, la terra e la scultura classica. “Ho riunito le tematiche a me piu’ care in questa mostra - conferma Livia Alessandrini - la vitalità sanguigna e le emozioni forti della Spagna cosi come i simboli della vita e del declino. Non amo i colori forti e mi affascinano invece le tinte evanescenti: Mi piace affondare il pennello tra la ruvidezza e l’asperità della materia perché penso che per fermare il pensiero sia necessario pietrificare la forma del volume. Solo cosi per me il ricordo e la memoria rimangono sulla tela”. Sabbia, sassolini e colore acrilico diventano cosi per Livia Alessandrini il composto materico che darà corpo a un sogno, a un’emozione. Come nell’opera “En el teatro español” dove tutti i suoi temi si fondono con impressionante equilibrio. Le opere sembrano uscire dallo strato pastoso per inseguire l’idea che l’artista ha bene in mente e che modificherà via via. Nascono cosi questi dipinti che pare abbiano attraversato il sogno e la storia dell’esistenza umana in genere. Cosi come il legame con le radici e la storia hanno riportato Livia Alessandrini a Quistello.
“Ho sempre sentito questo legame con Mantova - conclude l’artista - Mio padre é nato a Suzzara e ha vissuto a Quistello dove riposa tutt’ora. Pur avendo girato il mondo non ha mai scordato le sue radici e questo, come l’amore per l’arte, é riuscito a trasmetterlo anche a me”.

Cristina del Piano – Mantova 2000

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Subduction et Séduction - de KRISTIAN CASSINI - Annecy (FR) 2009

Ajouté le 10 janv. 2005

Subduction et Séduction

Pour s’orienter dans l’univers de Livia Alessandrini, nul besoin de boussole azimuthée, de Global Positioning System (GPS), ni même de guide patenté encordé aux cimaises de l’Art. Il suffit de se laisser dériver et de dévider le fil d’Ariane dans les catacombilicales galeries ruisselantes d’une mémoire amniotique. Nous pénétrons alors dans les failles d’un réel énigmagmatique où de pétrifiantes cités plongées dans un sommeil métamorphique auraient toujours existé depuis l’ennui des temps. L’auteure de L’Archeologia dell’Anima, dans sa démarche picturale se pose en démiurge et convoque pour présider à son œuvre la divinité égyptienne Noun, l’océan primordial, qui fait la vie et qui fera la mort. Son travail évoque le phénomène tectonique de subduction, processus d’enfoncement de la plaque océanique sous la plaque continentale. C’est ce subtil glissando ma non troppo du réel vers l’imaginaire qui anime l’artiste sur sa vague océane et dont l’écume créatrice nous émoustille le cortex. Et le vieux continent reste figé, crispé sur ses austères aspérités de schistes et de gneiss tandis que nous remontons des fleuves fantaStyx aux reflets pigmentés d’utopie. Subduction et Séduction réunis par la même filiation latine forment alors un couple lexical exemplaire pour donner à l’œuvre de Livia Alessandrini toute sa légitimité et sa vigueur.

Kristian Cassini – août 2009 - Annecy (FR)

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Testimonianza - MARCELLA ADINOLFI - Suzzara (MN) 2000

Ajouté le 10 janv. 2005

E' stato forse come vedersi riflessi , un rientrare nel conosciuto e sconosciuto paesaggio della propria anima … questo è stato l'invito a visitare i "percorsi" in esposizione a Quistello.
Niente di più consono alla mia indole quanto i labirintici itinerari delle vedute cittadine inerpicate sulla antica pietra che porta i segni del tempo, delle epoche passate, squarcio di una vita interiore profonda vissuta nella continua e altalenante ricerca di un io "diviso" aperto a tutte le possibili direzioni, smarrito, forse stupito, ma sempre e in ogni caso rassicurato dalla costante e ricorrente presenza di paesaggi familiari in cui si celebrano i ciclici rituali della vita.
Questo è quanto suggeriscono, sarebbe meglio dire sussurrano le mute seppure così eloquenti opere visitate nel pomeriggio alla pinacoteca civica, ricche in suggestioni di affascinanti culture arcaiche e misteriose e al tempo stesso improntate alla modernità e alle problematiche della nostra epoca.
Un uomo-pietra, un uomo muto, un uomo-maschera, un uomo senza volto quasi in balia di una corrente umana senza identità, le sue ossessioni, le sue angoscie, la lotta cruenta nell'arena del mondo, il passato, il presente, il futuro, la speranza di una nuova "arca".
Un punto di vista strettamente personale come l'empatia creatasi con le opere, la cui tecnica e i cui colori, le sfumature del grigio in particolare, mi paiono splendidi.
Spero di non essere andata oltre… e, se anche così fosse, non è forse questo il fine ultimo ? Comunicare nel profondo ?
di Marcella Adinolfi – Suzzara (MN) 2000

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El duende - CHETRO DE CAROLIS - Roma 1998

Ajouté le 10 janv. 2005

°
Quadri materici. Materie fangose. Livia Alessandrini aggiunge il piacere del tatto - premere le mani sulla tela - all’esperienza visiva. Materie fangose. Premere, affondare. Penetrare in questo limo di cenere (mistero), inabissandosi nel senso del quadro.

Sensazione della forza della Materia (inesauribile) mista alla percezione della forza dell’Uomo (miracolosa). L’Uomo è colto nel momento della presa di coscienza (epifania) della sua forza fisica e intellettuale:




• forza intellettuale

-El duende -

ispirazione
dell’artista,
previsione
della
creazione
dell'opera



• forza fisica - La sfida (traje de luz) - Natura attende - minaccia - attende
La Sfida
Egli guarda (con toda su muerte a cuestas?). Può agire. Agirà
- atto soprannaturale - (l’unico che ha a sua disposizione)
Visione dell’atto (Artfices). Visioni.

Egli può elevarsi.

Livia Alessandrini evoca - segni incompiuti: cosa diventeranno?
- materia mutabile: si agiterà?
Cosa farà Uomo?
si alza il sipario: Uomo nel momento più alto del suo essere -tragedia - momento della sua possibilità - tragedia! - presente carico di futuro (presente tragico, ormai eternamente presente): tutto è nella possibilità di essere, ma ancora non è: TRAGEDIA!

Memoria Aperta.
Tutto è accaduto.
Hela la luna que viene
...per non far vedere...


Chetro De Carolis

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EXPOSITIONS EN SOLO

Ajouté le 10 janv. 2005

Expositions personnelles

-1988– Galerie Tobago-Montreux-CH
-1989– Galerie Tobago-Montreux-CH
-1991 –Galleria Exante-Roma-I
-1991 –"Memorie di pietra" à Il seme-Roma-I
-1995 – "Simboli ed inquietudini" à Il seme-Roma-I
-1996 –“TEMPO E SAPERE” à la Libreria Borghese-Roma-I
-1998 –“ARCHEOLOGIA DELL’ANIMA” à Il seme Roma-I
-2000 –“PERCORSI” à la Pinacoteca Comunale-Quistello-I
-2000 –“PERCORSI” au Proloco Dino Villani-Suzzara-I
-2001 –“BIBLIOTHECA” à la Galerie Riviera-Montreux.CH
-2002- « Bibliotheca » Librarie Les yeux fertiles- Lausanne-CH
-2003- «Bibliotheca » à Espace Janam-Pully-CH
-2002– “Lost windows” à la Galerie Riviera Montreux-CH
-2004 - au Temple Saint Vincent, Montreux
-2004- “Bibliotheca” à la Librairie d’Octodure- Martigny- CH
-2005- “Hors du cadre” à la Librairie d’Octodure-Martigny-CH
-2006- “Animi motus” au Château de la Porte du Scez-Vouvry-CH
-2006- “Animi motus” (dessins) à la Bibliothèque de Vouvry-CH

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